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C'est grave, Doc' ? [Betty/Nate]
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Mer 15 Jan 2014 - 8:14
Sale matinée pour Nathan. Quand vous êtes un bon flic, on attend de vous que vous fassiez du bon boulot, que tout se passe comme prévu et que vous arrêtiez beaucoup de méchants. Mais San Francisco, c'était grand. La Californie, c'était grand et les cimes de banditisme avaient la part belle. Alors quand Nate voyait un filou lui glisser entre les doigts, ça ne le mettait pas de bonne humeur. Néanmoins, ça ne gâchait rien à son optimisme. C'était un homme calme, que rien ne perturbait ou presque. Droit, équilibré, un pilier, un mur de béton contre lequel certains s'étaient rougit les phalanges. Mais ce matin, c'était différent. Cette année, c'était différent. Jane refusait d'annuler le divorce et la montée des 49ers vers le Superbowl réchauffait les esprits dont la tête n'était déjà pas très au frais. Au plus fort de l'hiver, San Francisco ne touchait qu'à peine les 10 mais l'air de la baie était plus doux.

Dans le bureau du capitaine Wuornos, Nathan discutait des retours du bureau du procureur concernant un prévenu qu'ils avaient appréhendé comme faisant partie d'un cartel de drogue. Et cette phrase "Nous n'avons pas assez de preuves" n'a fait que mettre le feu aux poudres du renommé imperturbable. Et quand Diego avait ajouté qu'en le relâchant, ils pourraient le faire suivre, Nate avait simplement hurlé. Une chaise avait volé, de quoi se faire retourner les officiers qui passaient par là. Nathan n'était peut-être pas aussi calme qu'il y paraissait, finalement ! Inquiété par cette attitude inhabituelle, le capitaine avait envoyé son lieutenant voir la psychothérapeute du district. Un jour, il faudrait qu'il parle de tout ça à quelqu'un et autant que ce soit quelqu'un en qui il croyait ! Il savait que Betty arriverait à remettre Nate sur pieds.

Assis dans le canapé de la psy qu'il n'avait qu'aperçue jusque là, il pencha la tête pour regarder la ville dehors, par dessus son épaule. Il n'avait aucune idée de ce qui l'attendait et pour tout vous dire, il était redevenu calme. Il ne comprenait pas pourquoi il s'était emporté de la sorte, ce n'était tellement pas lui... Il était simplement fatigué. Et probablement déçu, aussi. Et agacé. Oui, il était agacé ! Trop de choses changeaient.
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Ven 17 Jan 2014 - 13:19
La vie est parfois très étrange et nous réserve pas mal de surprise ! En me levant ce matin, je pensais que la journée allait être d'une routine ennuyante et comme je ne souhaitais pas aux policiers d'avoir besoin de mon aide, je me doutais que j'allais passer pas mal de temps à mettre de l'ordre dans mes papiers. Bientôt je crois que je connaîtrais par coeur chaque ligne de tous mes dossiers. Enfin, il y en avait bien besoin et cela m'avait permise de faire du tri. Je ne jetais que rarement les choses, mais mes classeurs de dossiers en cours étaient pleins à craquer à cause du fait que j'avais tendance à ne pas tout séparer (dossier en cours et plus de suivi). Par contre, tout était bien rangé et aucune feuille ne dépassait. Cela ne me prit pas non plus très longtemps, juste quelques déplacements et des notes pour racheter des classeurs. Moi et ma manie de tout bien ranger, je n'osais pas imaginer combien d'argent je pouvais mettre dans toutes ces affaires.

Une sonnerie retentit dans la maison et je relevais la tête intriguée. Je n'aimais pas vraiment les coups, je crois que j'y faisais une allergie depuis que j'étais profiler. Enfin, là ça n'avait plus rien à voir. Je décrochais et appris qu'on avait besoin de moi, un des policier qui avait pété un câble dans le bureau du chef. Ça va, rien de grave ! Enfin, pour l'instant... à moi de voir maintenant de quoi il retournait exactement. Je demandais le nom, histoire de me remémorer des souvenirs si jamais je l'avais déjà eu. Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre le nom de Nate. Bon je ne l'avais jamais vraiment rencontré, mais déjà c'était une indication. Entre ça et le fait que j'en avais entendu parlé par les autres comme étant quelqu'un de calme, serein... Bon, et bien à moi de jouer.

Je fus rapidement arrivée, j'étais déjà en tenue, puisque je devais être prête à me déplacer comme je le faisais là. Je parcourus d'un pas rapide le département pour arriver à mon bureau, je me doutais qu'il serait déjà là. Je saluais au passage ceux que je connaissais et hochais la tête d'un air entendu en direction du capitaine. J'entrais dans mon bureau et le regardais directement. De ce que je vis, il ne restait aucune trace de son emportement d'il y a quelques minutes. Son regard n'était pas en colère et je ne voyais aucune trace de crispation due à cette émotion. Non, rien n'aurait pu m'indiquer qu'il s'était mis en rogne. Il répondait parfaitement à l'idée que je m'étais fait de la personne. En surface, tout du moins, parce qu'il y avait bien une origine à ce qu'il s'était passé.

- Bonjour ! Comment allez-vous ? Question inutile en apparence, mais elle me permettait de cerner l'état d'esprit de la personne derrière la façade. Cela me permettait aussi de commencer doucement et d'amener une confiance entre nous. Je ne montrais pas que je savais ce qu'il s'était passé, le laissant amener le sujet de lui-même, comme il le souhaitait. J'allais m'installer derrière mon bureau, remettant en place quelques affaires. Je pris un stylo et un carnet pour noter si j'en avais besoin. Si vous me racontiez ce qu'il s'est passé !

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Sam 18 Jan 2014 - 9:44
Mais Nate n'était pas idiot. Si elle était là c'est bien parce qu'elle savait. Cependant, il se prit au jeu. Quand elle arriva, sa première pensée fut "Elle va perdre les eaux sur son beau tapis". Et la seconde "A quoi Jane ressemblerait enceinte ?" Nate chassa rapidement ces pensées de sa tête et haussa les épaules à sa question. Qui était légitime et bien bonne. La vérité c'est qu'il n'en savait rien du tout. Il ne s'énervait jamais ou alors en de rares occasions très ciblées. Comme lorsqu'il se disputait avec sa femme, quelque chose qui se produisait beaucoup sur la fin. Mais probablement plus par peur que par réel énervement. Sortir de ses gonds, de mémoire, Nathan ne se souvenait pas la dernière fois que c'était arrivé parce qu'il était colère. C'était quelqu'un d'un grand sang froid. Raison pour laquelle il était doué dans son travail : il était réfléchi et patient.

– Je crois que j'en ai marre de voir des crapules s'en sortir sous prétexte d'un manque de preuve, qu'en pensez-vous ?

La question par la question. Mais Nate savait quelle question elle lui posait réellement, aussi, il inspira profondément avant de souffler et de secouer la tête.

– Je n'en sais rien, d'accord ? Ca ne me ressemble pas, je crois que ça vient du fait que je ne dors pas très bien en ce moment. Ils font des travaux dans l'immeuble d'à côté et j'ai des voisins qui ne passent plus leur temps qu'à se disputer.

Quelques mois plus tôt, ça aurait pu être lui, ce voisin un peu bruyant. Surtout compte tenu de leurs horaires de travail respectifs, ils se retrouvaient plus souvent le soir. Mais à ce moment là, ils vivaient ensemble dans une petite maison du quartier alors il n'y avait pas grand monde à déranger à moins de s'égorger en sortant les poubelles. Mais Nate n'était pas non plus quelqu'un de violent ! S'il criait, il n'agissait pas. Ici, il avait crié ET renversé une chaise. Quoiqu'il en soit, il n'avait absolument aucune idée de ce qu'il s'était passé dans sa tête. Ce n'était pas tellement qu'il ne voulait pas être là. Ni qu'il s'en fichait, encore moins parce qu'il détestait les psy. Mais il n'aimait pas qu'on essaye de répondre à sa place à des questions qu'il ne s'était pas encore posées. Quelque chose clochait chez lui et il voulait le résoudre seul avant et décider s'il avait besoin d'aide ensuite. Aussi, il leva une main.

– Ecoutez, c'est très gentil d'être venue, vraiment, j'apprécie le geste et vous faites votre travail. Mais je vais bien, maintenant. Je suis un peu soupe au lait quand je n'ai pas eu le temps de prendre mon café, j'ai peu dormi et il fait chaud pour un mois de janvier, j'ai très envie de voir de la neige cet hiver, je ne saurais vous dire pourquoi. Par contre, vous perdez votre temps, je vous assure que je vais mieux, plein de types pètes des plomb 10 fois par jour et ils ne se retrouvent pas sur votre canapé, si je ne m'abuse. Ca m'arrive une fois et je suis là. Je suis certain que d'autres ont bien plus besoin de vous que moi. Je me trompe ?
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Mar 21 Jan 2014 - 20:45
J'étais installée confortablement et je ne craignais rien niveau perte des eaux, pas pour le moment en tout cas. Je crois que si j'arrivais à ce niveau là, j'éviterais de me déplacer au boulot. Enfin, j'étais totalement inconsciente de questionnement et je passais rapidement au sujet de notre présence à tous les deux dans mon bureau. J'entrais dans le vif du sujet et lui demandais comment il allait et ce qu'il s'était passé pour que tout ça arrive. Parce qu'il devait bien y avoir une origine à tout ça, on ne pète pas un câble comme ça sans qu'il y ait une origine. Il me parla alors du fait qu'il en avait marre que les truands s'en sortent sans rien trop souvent. Je pouvais le comprendre sur ce point là, j'avais eu souvent ce problème-là et cela m'avait énervé de nombreuses fois. Sauf que ça ne suffit pas à expliquer qu'aujourd'hui cela arrive. Pas uniquement ça !

Je hochais simplement la tête en prenant quelques notes :
Citation :
Problèmes avec les truands qui s'en sortent.
! Élément déclencheur !
Je me penchais en avant, attendant la suite de ses propos. Il ajouta des paroles plus pertinentes sur ce qui lui arrivait et j'écoutais avec attention. Il ne fallait pas que je laisse passer des informations.
Citation :
Différent de d'habitude...
Dors mal... Voisins bruyants...
Disputes ?!

Il semblait avoir eu quelque chose qui le faisait tiquer dans ses propos, disputes, bruits... J'allais devoir fouiller un peu là dedans, même je ne faisais encore que gratter la surface. Il allait en falloir plus pour trouver l'origine de tout cela. Il était dans le déni et c'était habituel ! Sauf que je savais que ce n'était pas vrai, pas totalement. Il y avait autre chose.

- Oui mais vous n'êtes pas comme ça. La colère, exploser, ce n'est pas votre manière d'exprimer ce que vous ressentez. Contrairement à ceux qui pètent les plombs toutes les deux minutes, vous avez surement une autre façon d'extérioriser. Quand on éclate, qu'on laisse exploser sa colère comme vous l'avez fait, ce n'est pas parce qu'un autre truand a échappé à la justice... ce n'est pas juste parce que ses voisins se disputent nous empêchant de dormir. Ce ne sont que des événements extérieurs à votre vie et qui n'auraient pas suffit à vous mettre dans cet état normalement. Il y a autre chose !

Je parlais rarement autant, mais là, il allait falloir que je le pousse un peu pour que nous arrivions à toucher du doigt ce qui n'allait pas. Ça demanderait du boulot vu qu'il n'en avait pas conscience.

- Ne nous contentant pas du déclencheur. Qu'est-ce qui a changé ces derniers temps dans votre vie ? Peut importe que vous considériez ça comme un changement positif ou négatif... Juste les changements.

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Jeu 23 Jan 2014 - 7:33
(tin ce format de forum fait faire des posts minuscules ! >.<)

Nathan avait levé le menton pour voir ce qu'elle écrivait sans arriver à lire puis il avait reporté ses yeux sur elle pour l'écouter.  Le Département payait pour lui offrir une séance de psy ? Alors qu'il n'en avait pas besoin ? Pourquoi n'avait-il pas le droit de péter un plomb comme les autres, de temps en temps ? Qui pouvait réellement dire comment il était vraiment ? C'était assez prétentieux de croire qu'il ne s'énervait jamais. Mais c'était rare. Du moins en public. Il haussa les épaules.

– Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise... Ca arrive, vous savez, que je m'énerve.

Ce qu'il y avait de différent dans sa vie récemment ? Tout le monde le savait sauf elle ? Il n'était pas tout à fait du genre à parler ouvertement de son cas, de sa vie. Avait-il vraiment envie de parler de ça ? Parce que c'était ce dont il s'agissait, c'était ce qu'elle voulait lui faire dire. Mais tout le monde voulait parler de son divorce avec lui alors qu'il ne voulait pas. Il n'en avait pas envie, ce n'était qu'une mauvaise passe, elle reviendrait très vite. Il leva une main en se laissant retomber dans le dossier. Quand bien même elle ne savait pas, les autres le savaient. Donc Wuornos lui avait très sûrement dit. Il secoua la tête avant de soupirer. Rien n'avait changé.

– Mon divorce.

Sauf ça. Il tourna la tête vers elle et un instant on aurait pu croire à un petit enfant perdu.

– Personne vous a dit ?

Et chaque fois qu'il y repensait, il se dégonflait comme un ballon de baudruche. Ce qui l'animait n'était pas son divorce mais le fait d'y être impuissant. Quand il n'y pensait plus, sa frustration s'exprimait peut-être plus visiblement, plus violemment alors qu'en règle général, il était plus... Déprimé. Décidément, sa femme aura décidé de le faire passer par toutes les couleurs !
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Ven 31 Jan 2014 - 0:35
[HJ : assez petit oui...]

Il était normal qu'au bout d'un moment les gens finissent par exploser, mais justement, s'il l'avait fait, jamais ça n'avait été devant ses collègues. Sauf qu'il valait mieux agir que laisser courir, surtout dans son métier. Tout le monde devait pouvoir faire une confiance aveugle à son co-équipier. Même si la personne était tout à fait capable de faire face, si l'autre ne le pensait pas, ça pouvait être dramatique. Donc, je devais déterminer à quel point il était perturbé et à quel point cela affectait son travail. Et je ne pouvais encore rien dire à ce sujet, sauf que même en ayant remarqué certaines choses, j'éviterais de dire des choses qui pourraient lui nuire.

- Je me doute...

Je n'ajoutais rien, le laissant aller à son rythme pour trouver ses mots ou laisser échapper ses sentiments. J'étais à l’affût de tout et n'importe quoi. Il ne fallait jamais pousser quelqu'un à se dévoiler. Et ça finit par payer ! Son divorce était à l'origine de ses tourments. Nous avancions, j'avais enfin l'origine et nous allions pouvoir travailler dessus. Un regard me figea et j'eus l'impression de voir un enfant, perdu, qui a peur. La sensation disparue et je le laissais reprendre sa carapace et souris en entendant sa question. Je n'étais pas au courant de tout ! Je désignais mon ventre avant de répondre :

- Comme vous voyez, je passe moins de temps ici et non on ne m'a pas dit.

Peut être avait-on voulu éviter que je ne fasse des idées, surtout que les deux événements semblaient totalement séparés. Je pris alors une inspiration avant de continuer.

- Et comment vous le vivez ? Qui en est à l'origine ? Il se pourrait que vous ruminiez depuis longtemps pas mal d'idées noires... Ce qui est arrivé est juste un élément qui vous a permis d'enfin exprimer ce que vous ressentez, de laisser échapper tout ce que vous enfermez en vous. Ce n'est pas bon de ruminer les choses et, même si vous pensez que vous n'avez rien à faire ici, il vaut mieux que vous exprimiez tout ça ici.
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Dim 2 Mar 2014 - 11:51
Si Nathan ne se sentait pourtant pas pris au piège, il n'était néanmoins pas certain de savoir comment se comporter. Parler de lui n'était pas quelque chose de commun ni de très habituel. Pas qu'il était secret ou mystérieux, rien de tout ça, ce n'était juste pas son style. Il ne se pensait pas suffisamment intéressant pour parler de lui, encore moins à des inconnus. Il n'avait pas non plus grand chose à dire, du reste. Alors il haussa simplement les épaules. Son divorce n'était pas encore prononcé et il pensait encore pourquoi l'empêcher. Il en était certain. Ils avaient déjà connu des temps difficiles, ce n'était pas la première fois.

– Comment voulez-vous que je le vive ? Ce n'est pas juste une rupture de lycée... - il poussa un profond soupir en croisant les doigts sur ses cuisses - Un commun accord. Il semblait qu'on ne s'entendait plus alors un jour, elle a prononcé le mot... Divorce. J'ai essayé de la retenir, ça n'a pas fonctionner et elle a engagé un avocat en m'envoyant les papiers. Comme tout divorce, c'est très banal. Je ne sais pas quoi vous dire de plus... Des hommes qui divorcent, il y en a tous les jours, pas vrai ?

Il haussa les épaules à nouveau et ouvrit légèrement les mains à l'évidence. Il fixa Betty avant de faire une légère moue des lèvres.

– Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Je n'ai pas fini de me battre pour elle, ce n'est pas comme si j'étais prêt à la laisser partir ou que je ne croyais plus en nous. J'espère juste qu'elle s'en rendra compte avant qu'il ne soit trop tard. Qu'est-ce que vous en pensez ? - il fronça les sourcils - Vous laisseriez votre mari partir sans vous battre ?

Ce n'était très probablement pas une question à poser à sa psy, encore moins une femme enceinte dont on ne sait rien. Nate la connaissait de nom mais il n'avait jamais été confronté à elle. Et il n'entendait que très peu parler d'elle, à croire qu'elle faisait un si bon job que même les plus rebelles de l'unité ne trouvaient rien à redire pour se moquer. Lui-même devait avouer que son approche jusque là était subtile, plaisante et conviviale. Elle était aux antipodes de l'image qu'il avait d'un psy. Le fait qu'elle soit enceinte jusqu'aux yeux devait très probablement jouer, également...
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